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Epidémiologie dans le monde

804 000 personnes se suicident chaque année dans le monde

selon le dernier rapport de l'Organisation mondiale de la santé basé sur l'année 2012, soit une personne toutes les 40 secondes.

Le suicide fait davantage de victimes que la guerre ou les catastrophes naturelles et concerne le monde entier, avec toutefois de fortes disparités.

Si le taux mondial se situe à 11,4 suicides pour 100 000 personnes, l'Asie du sud-est est la région la plus durement touchée, avec un taux de 17,7. Le taux est légèrement plus élevé dans les pays riches (12,7) que dans les pays à revenu faible et intermédiaire (11,2).

Pays le plus touché : le Guyana, avec un taux de 44,2

Pays le moins touché : l'Arabie Saoudite, avec un taux de 0,4

Source : Le Monde.fr

 

Epidémiologie en France

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 Carte France suicide depart

Evolution 1990 > 2010 INSEE

Fardeau économique des suicides et des tentatives de suicide

Une étude de l’unité de recherche en économie de la santé [4] (URC ECO) de l’Hôtel Dieu à Paris a estimé à près de 5 milliards d’euros le « fardeau économique » du suicide et des tentatives de suicide pour l’année 2009 en France.

Cette évaluation comprend deux catégories de coûts : les coûts formels et les coûts informels :
-les coûts formels sont liés à la prise en charge des suicides et des tentatives de suicide par le système de santé ainsi que les autres dépenses publiques liées aux coûts médicaux légaux, aux interventions de la police et des pompiers, mais aussi aux indemnités journalières des suicidants) ;
-les coûts informels sont liés à la perte de productivité engendrée par les suicides et les tentatives de suicide pour la victime et ses proches).

Sources : Ministère de la santé

Epidémiologie en Centre Val de Loire

En 2008, dans le cadre du développement des études régionales issues des systèmes d’information en santé, l’Agence Régionale de l’Hospitalisation, nouvellement Agence Régionale de Santé, a souhaité la création d’une Unité Régionale d’Épidémiologie Hospitalière en Région Centre. Placée sous la responsabilité scientifique du Laboratoire de Santé Publique (UFR de Médecine, Université de Tours), l’UREH est rattachée sur un plan administratif au CHRU de Tours, plus précisément au Service d’Information Médicale, d’Épidémiologie et d’Économie de la santé (SIMEES – Hôpital Bretonneau). Le responsable du Laboratoire de Santé Publique coordonne l’activité de l’UREH.
 
De nombreuses données sont disponibles concernant le suicides et les tentatives de suicide en région Centre.
 
Nouveau  : Etude en Centre Val de Loire 2016  ICI

Accès au site de l'UREH ICI

Page pour utilisateurs connectés ICI

 

Les diagnostics locaux de santé

L’Observatoire régional de la santé (ORS) de la région Centre-Val de Loire, mandaté pour la réalisation de ce diagnostic, s’est attaché à mettre en perspective l’état de santé de la population et l’offre de soins / de prévention disponible sur le territoire avec les caractéristiques socio-démographiques des habitants. Mais plus qu’un état des lieux descriptif, ce diagnostic s’est également employé à prendre en compte les réponses qui sont apportées aux différentes problématiques sanitaires qui touchent le territoire, en valorisant les initiatives portées par les acteurs locaux. De plus, des entretiens avec les professionnels du territoire et la population ont été réalisés. La question du suicide y est abordée.

Touraine Côté Sud (Loches...)   : ICI

Pays Loire Touraine (Amboise/Chateau-Renault...)  : ICI

Pays du Chinonais : ICI

 

INFORMATION GENERALE

Revue de suicidologie en ligne (en anglais)

Téléchargeable ICI

 

Profils et trajectoires des personnes ayant des idées suicidaires

En 2010, 5 % des personnes âgées de 40 à 59 ans déclarent avoir eu des idées suicidaires au cours des deux dernières semaines précédant l’enquête Santé et itinéraire professionnel

(SIP). Leurs indicateurs de santé sont plus dégradés au moment de l’enquête que les autres personnes du même âge et elles sont plus isolées sur le plan social ou relationnel.

Elles sont trois fois plus nombreuses à déclarer une santé altérée et plus de la moitié n’ont pas eu une activité sociale régulière.

Les personnes déclarant des idées suicidaires sont également deux fois plus nombreuses à fumer quotidiennement ou à avoir une consommation d’alcool à risque chronique. En

outre, elles occupent moins souvent des emplois et lorsqu’elles travaillent, elles sont davantage exposées aux risques psychosociaux.

Ce mal-être actuel s’inscrit dans des carrières spécifiques. En effet, les personnes déclarant des idées suicidaires passent plus de temps hors de l’emploi. Elles sont aussi moins satisfaites de leur parcours professionnel et ont des sentiments exacerbés sur la place du travail dans leur vie.

Les écarts de santé, d’emploi et de conditions de travail entre les personnes déclarant les idées suicidaires et les autres sont généralement plus importants que ceux observés entre hommes et femmes...

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